LA FRATERNITÉ EN EUROPE-SUD
Réunion régionaleLes frères de l'"Europe-Sud" ont fait leur réunion régionale du lundi 23 au dimanche 29 avril à coté de Verona dans l'Italie du Nord. Nous avions choisi ce lieu pour rencontrer les Petits Frères de Jésus de la "Région Adriatique" qui, eux aussi, faisaient leur réunion régionale dans la même maison et au même temps. Sauf Bernard et Luigino, le reste des frères étaient présents. La rencontre était enrichie par la présence de Tullio comme représentent de l'Europe-Nord et de Giovanni (João) de Salvador de Bahia, Brésil, actuellement en Italie pour visiter sa famille et pour faire des contrôles médicaux. Avec les Petits Frères de Jésus de la Région Adriatique nous avons vécu ensemble les moments de prière, les repas, et des temps d’échange, soit tous ensemble soit par petits groupes; il faut dire que nous étions 27. Pendant les moments libres il y a eu l’occasion de plusieurs contacts amicaux pour se connaître davantage. Les frères ont approuvé l’orientation des frères de Spello et de la Fraternité Centrale de ne pas revenir dans l’ancien couvent de San Girolamo, mais de continuer leur présence et l’accueil dans l’ermitage de "Beni Abbès" (où ils se trouvent depuis 7 ans)[1] et dans les autres ermitages. Pour expliquer aux amis les raisons de ce choix les frères ont écrit une lettre circulaire. Je vous donne quelques extraits plus importants: "Ces dernières années, vivre dans l'ermitage Beni Abbès s'est révélé une grande opportunité pour habiter dans une maison (et pas dans un couvent) comme les autres fraternités; cela convient à notre vie fraternelle et nous permet de vivre l'accueil d'une manière plus "familiale". Le lieu est plus retiré[2], il invite au silence et à la contemplation de la nature. Cet éloignement du village, où le coté touristique est devenu plus important, est plus en accord avec ce que nous voulons proposer aux jeunes qui désirent, en venant chez nous, sortir du "chaos urbain", au moins pour une semaine. L'ermitage Béni Abbès nous permet d'être insérés dans le tissu humain et social environnant; nous avons été adoptés comme "l'une des familles" de la vallée. C'est vrai que nous avons une capacité d'accueil réduite (20 personnes reparties en plusieurs ermitages), mais notre orientation actuelle est justement de privilégier les petits groupes. Même si nous voulions y revenir, l'état dans lequel se trouve San Girolamo demanderait un grand investissement[3] d'énergie, d'argent et de temps pour que la structure puisse redevenir habitable. Ce sont des exigences qui dépassent nos capacités actuelles." |
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