FRANCE

Vœux de Gabriel, fraternité de Lille





  A Lille, dans l’église Benoît Labre, se sont rassemblés frères, sœurs, amis, parents, pour témoigner que Gabriel voulait « continuer son pèlerinage » d’une manière définitive à l’intérieur de la Fraternité des Petits Frères de l’Evangile.


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La variété des groupes et des personnes qui se trouvaient autour de Gabriel était assez remarquable. Une place toute spéciale pour sa famille, mais aussi pour les amis de la communauté de l’Arche, avec Jean Vanier qui était là, assis à côté des parents, calme et silencieux, comme un grand-père qui se réjouît dans son cœur.
 
La première lecture était tirée du chapitre 33 du livre de l’Exode :

"Je montre ma tendresse à qui je veux, ...Tu ne pourras pas voir mon visage."

Oui, il y a très souvent un voile qui couvre le quotidien.
Mais l’évangile nous disait que quelque chose s’est laissé dévoiler :

 "Venez et vous verrez !" (Jn 1,35-39)

Les gens réunis dans cette église, avec une grande diversité de provenance, ne se sont pas rassemblés comme des ‘fans’ pour gagner la coupe du monde, mais seulement pour attester que c’est vrai : Dieu est en train d’écrire une nouvelle alliance avec Gabriel. 

« Que le Seigneur fasse grandir en toi ce qu’Il a déjà bien commencé à faire pousser ! »

  Pendant que ses neveux et nièces chantaient les litanies des saints, Gabriel était allongé à même le sol, sur la croix incrustée dans le carrelage de l'église ! Avant de s'engager, il a été interrogé par différentes personnes (frères, parents ou amis de l’Arche) sur chacun des trois vœux ; et après s'être engagé, il a reçu leur soutien et leur bénédiction.

Allonge

En recevant ensuite le bâton de pèlerin des mains de deux membres du groupe des « marcheurs de Magdala » avec lesquels il a fait le chemin de Compostelle, Gabriel était déjà tourné vers l'avenir.


A la suite de ses vœux, Gabriel a retrouvé la fraternité du Boulevard de Metz à Lille, en compagnie des frères Christophe et Gianluca. Cette fraternité, ouverte en 2011, se donne le défi de vivre avec une population très mélangée, à très grande majorité musulmane, vivant souvent dans une réelle précarité.

Gabriel a pu rapidement s’intégrer dans un travail d’animateur de l’atelier cuisine, au sein même de l’association Magdala qui accueille et accompagne, sur le quartier, des personnes en grande précarité. Convaincu que la dignité de la personne passe par le reconnaissance du travail, Gabriel porte en lui le désir d’accompagner ces personnes vers une insertion professionnelle.


Avec cette association Magdala, il a l’idée d’ouvrir un « Food Truck » qui se déplacerait au sein de l’université catholique de Lille pour permettre à des personnes de renouer avec un travail professionnel.


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